De 12 à 14 ans : valoriser la non-consommation
En 4e-3e, l’adolescent conteste l’adulte, sans toutefois oser l’autonomie. Un discours laissant imaginer que « les jeunes boivent beaucoup aujourd’hui » est contreproductif. À cet âge, où se conformer aux pairs est vital, il inviterait à adopter le comportement supposé du groupe. La préférence doit aller à la valorisation de la non-consommation et des modèles de jeunes « bien dans leur tête et dans la fête », sans défonce.
A partir de 14 ans : l’influence des pairs
La consommation d’alcool est largement conditionnée par le mimétisme social. A l’initiative succède le rite. L’influence parentale cède le pas à l’influence grandissante du groupe des pairs. Comme le tabac, l’alcool devient signe de maturité et d’indépendance.

Une exposition marquée à la publicité pour l’alcool
Les jeunes sont une cible privilégiée des alcooliers qui malgré la législation, investissent massivement dans des stratégies marketing en direction des jeunes. Ces publicités s’appuient sur différents ressorts :
- la socialisation, l’humour, l’aventure, la musique, la séduction, le pouvoir, l’ironie,, la provocation, etc.
- des produits et des packaging destinés à attirer les adolescents (premix, vins et bières aromatisés, etc.)
- la publicité sur les points de vente et de consommation (soirées, concours, cadeaux, etc.)
- la sponsorisation d’évènements sportifs ou culturels
- une présence accrue sur les réseaux sociaux et Internet, etc.
Le cerveau des adolescents étant plus sensibles à l’alcool et à toute autre substance psychoactive, il est donc essentiel de retarder au maximum l’âge de la première expérimentation.
Sources :
- Alcool : guide d’action jeunes – Santé publique France
- La santé de l’homme n°398 – Santé publique France