Quand ils se retrouvent en groupe, certains enfants se livrent à des jeux dangereux sans avoir toujours conscience des risques qu’ils encourent. Cela peut se passer aussi bien en primaire, au collège qu’au lycée et ce phénomène touche toutes les classes sociales.
Qu’est-ce qu’on entend par « jeux dangereux » ?
Ces jeux de non-oxygénation, ou d’agression et de défi mettent toujours en scène une victime, désignée comme telle par un groupe ou volontaire.
Elles présentent toutes un caractère violent (modification de l’alimentation en oxygène du cerveau), se déroulent dans les coins reculés des établissements, le cas échéant avec des moyens matériels (corde, ceinture, foulard, essuie-mains en tissu…) et peuvent mettre en jeu la vie de celui qui les subit ou les pratique.
Quels sont les signes qui doivent vous alerter ?
Certains signes physiques ou comportementaux peuvent vous alerter :
- Traces rouges autour du cou, rougeurs sur le visage ou dans les yeux
- Blessures, traces de coups, vêtements abimés – Maux de tête à répétition
- Troubles visuels passagers, bourdonnements d’oreille, sifflements
- Fatigue, défauts de concentration, défauts de la mémoire récente
- Découverte d’un foulard, d’une écharpe, d’une corde, d’une ceinture que l’enfant garde et veut garder sur lui en permanence
- Agressivité soudaine, violence verbale et/ou physique
- Isolement, replis sur soi
- Questions posées par l’enfant sur les effets, les sensations et les risques de la strangulation
- Manifestations anxieuses, troubles du sommeil, refus d’aller en classe.
Quels sont les risques encourus ?
Les jeux dangereux représentent un phénomène d’autant plus préoccupant que les séquelles possibles sont nombreuses : phobie scolaire, dévalorisation de soi, dépression, troubles du sommeil, entre autres, pour les jeux d’agression. Épilepsie, troubles neurologiques et moteurs, coma, et bien sûr décès, pour les jeux d’asphyxie.